Aménagement des combles pour créer des chambres d’enfants

La fenêtre de toit est la solution technique la plus couramment usitée pour amener la lumière naturelle et permettre une aération naturelle dans la chambre d’enfant. Ces fenêtres de toit, appelées communément Velux du nom du pionnier dans le domaine, propose 3 principaux modes d’ouverture. Pour la petite histoire, Velux est composée de VE de ventilation et de LUX pour lumière (lux en latin).

• Rotation à 180 ° sur un axe central, nettoyage facile, empiètement sur le volume intérieur, facilité de motorisation.
• Rotation sur axe surélevé, axe situé dans le tiers supérieur de la fenêtre, empiètement limité sur le volume intérieur, système intégré de retournement pour le nettoyage, motorisation
• Ouverture par projection, ouvrant projeté entièrement sur l’extérieur, vue libérée et aucun empiètement intérieur, système intégré de retournement pour le nettoyage, motorisation possible.

Chacun de ces modèles peut être équipé d’un volet roulant manuel ou électrique et d’un rideau occultant.

Lorsque l’habitation comporte une toiture à 2 pans, il est envisageable de faire des percements dans les pignons en maçonnerie pour installer des fenêtres traditionnelles. Il est entendu que les percements doivent être réalisés par un maçon compétent. La mise en place des linteaux en béton armé ou constitués d’un profilé métallique doit être validée par un bureau d’études en structure. En fonction du projet global, ne pas oublier de déposer la déclaration préalable de travaux ou le permis de construire suivant les règles d’urbanisme

Lorsque la pente du toit est supérieure à 30°, l’option lucarne est envisageable sous réserve que les règles d’urbanisme local le permettent. La lucarne, également dénommée chien assis, est une fenêtre verticale qui s’intègre dans la toiture et donc entraine une modification conséquente de la charpente. Le charme de cet aménagement est indéniable et il permet d’augmenter la surface de la pièce ; la vue sur l’extérieur est plus classique et procure la possibilité d’admirer le paysage. Les inconvénients des lucarnes résident dans le prix plus élevé que celui de la fenêtre de toit et dans une diffusion moindrea de la lumière naturelle. Suivant les régions et les règles d’urbanisme, le modèle de la lucarne diffère : fenêtre lucarne à croupe capucine, à demi-croupe normande, avec couverture à deux pans dite jacobine, guitare, à joues galbées, pendante dite meunière, à pignon, rampante chien couché, rentrante.

Un puits de lumière est un système « magique » qui amène dans une pièce dépourvue d’ouverture directe, la lumière naturelle captée sur la toiture, en limitant la déperdition. Ce principe date des égyptiens qui positionnaient des miroirs pour éclairer l’intérieur des pyramides. L’installation comprend un dôme sur la toiture qui collecte la lumière et la concentre ; elle comprend également un tube réflecteur souple ou rigide et un diffuseur placé au plafond pour homogénéiser l’éclairage dans la pièce. La qualité de chacun de ces éléments influe sur le rendement lumineux, c’est-à-dire le rapport entre la lumière diffusée dans la pièce et celle captée sur le toit.

La terrasse tropézienne est aménagée dans les combles inutilisés de l’habitation et remplace une partie de la toiture. En effet, la partie des combles où la hauteur utile est trop basse peut être valorisée avec une terrasse tropézienne : la toiture est supprimée en bord de toit. Cela permet d’obtenir plus de place, de profiter de l’extérieur et d’avoir également une vue imprenable sur les alentours. L’installation d’une porte-fenêtre entre la pièce adjacente et la terrasse permet d’assurer l’éclairage naturel de la chambre d’enfant et de gagner ainsi en luminosité.

Attention : prévoir une bonne étanchéité sur la tropézienne pour récupérer les eaux de pluie et les évacuer.

L’éco-PTZ est comme son nom l’indique un prêt qui permet de financer certains travaux de rénovation énergétique des logements. L’obtention de l’éco-PTZ dépend du niveau de ressources qui doit être inférieur à un plafond défini en fonction du nombre d’occupants et de la localisation géographique du logement. Par exemple, deux occupants d’un logement situé à Brignais dans le Rhône (zone B1) doivent avoir des ressources inférieures à 42 000 € pour bénéficier de ce prêt à taux zéro.

Pour un projet d’aménagement de chambre d’enfants dans les combles, il est possible de financer l’isolation thermique de la toiture et l’isolation thermique des murs. D’autre disposition comme le remplacement de fenêtres simple vitrage ou d’installation de système de chauffage concernent ce type de projet.

Points importants : l’entreprise retenue pour ces travaux doit être titulaire du label RGE, Reconnu Garant de l’Environnement, le logement doit être construit depuis plus de 2 ans.

Le CITE permet de déduire de l’impôt une partie des dépenses engagées pour des travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique.

En 2020, pour les ménages modestes, le CITE devient MaPrimeRenov et se transforme en prime ciblée sur la performance énergétique des logements des ménages modestes.

A partir du 1^er janvier 2021, le CITE est supprimé et est remplacé par MaPrimeRenov qui est étendu à tous les ménages, sans condition de ressources.

Pour 2020, le CITE concerne l’habitation principale, construite depuis plus de 2 ans, sous condition de ressources. Dans le cadre des combles, les dépenses éligibles sont principalement l’isolation des murs et toitures, les systèmes de ventilation mécanique contrôlée double flux ainsi que certains équipements de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire. Les entreprises intervenantes doivent être RGE

Le montant du crédit d’impôts représente un pourcentage des dépenses éligibles qui est de 15%, 30% ou 50% en fonction de la nature de ces dépenses. Les dépenses sont plafonnées suivant leur nature et suivant le nombre de parts dans le foyer fiscal.

Quelques exemples :

• Isolation murs ou toitures 15 €/m2 maxi pris en compte.
• Isolation par l’extérieur des murs 50 €/m2 maxi pris en compte.
• Dépenses maximales prises en compte pour un couple 4 800 €, soit pour des dépenses avec un taux de 30%, un crédit d’impôt de 1 440 €.

Le taux de TVA applicable sur des travaux de rénovation est en général de 10%. Pour les travaux d’amélioration de la performance énergétique dans un logement achevé depuis minimum 2 ans, le taux est ramené à 5.5%.

Ce taux de 5.5% s’applique aux travaux d’installation des matériaux et équipements suivants : achat et installation de chaudière à micro-cogénération gaz, d’une chaudière à condensation, de matériaux pour le calorifugeage, d’appareils de régulation de chauffage mais aussi les dépenses d’isolation thermique (des parois opaques, vitrées, acquisition de volets isolants) …

Important : le taux réduit s’applique aussi aux travaux induits. Exemple : la peinture sur le placo des murs isolés par l’intérieur est prise en compte comme travaux induits.

Le dispositif des Certificats d’Economie d’Energie, créé en 2006 repose sur une obligation de réalisation d’économie d’énergie imposée par l’Etat aux vendeurs d’énergie. Ceux-ci doivent promouvoir l’efficacité énergétique, notamment auprès des ménages. Si l’on va au-delà de l’évident paradoxe de demander aux vendeurs d’énergie tels que Total, EDF, Leclerc, Carrefour, Engie, Leroy Merlin, GDF Suez, … de dépenser de l’argent pour réduire leurs ventes, les principaux travaux pris en compte dans le dispositif sont les travaux d’isolation, les travaux d’efficacité thermique et les travaux utilisant les énergies renouvelables.

Pour la rénovation d’une chambre dans les combles, les travaux concernés sont en général l’isolation des murs, l’isolation de combles ou de toitures, une fenêtre ou porte-fenêtre complète avec vitrage isolant, un radiateur à chaleur douce, un chauffe-eau thermodynamique, un robinet thermostatique, une ventilation VMC double flux ou une VMC simple flux hygroréglable.

La détermination du montant des primes CEE est relativement complexe et chaque vendeur d’énergie met à disposition un « calculateur » sur son site dédié à ce dispositif.

Le montant de la prime est le même quel que soit le prestataire, mais le choix du prestataire pour le dispositif n’est pas neutre, car il peut y avoir des frais de dossier, une bonification pour les clients de l’enseigne concernée, un délai d’obtention de la prime plus ou moins long et surtout la prime peut correspondre à une somme versée en euros ou à un bon d’achat, voire à un versement sur un compte fidélité ou à une prime déduite d’une prochaine facture.