Quel est le meilleur rapport qualité prix pour les travaux ?

Le prix indiqué sur un devis permet à l’artisan de régler un certain nombre de dépenses. Dans les travaux de rénovation, d’aménagement et d’extension, la dépense liée à la main d’œuvre est un des postes importants pour l’artisan. Tout le monde sait que le coût de la main d’œuvre est élevé en France, pas tant par le salaire net du salarié que par les charges sociales afférentes. Lorsque le salarié touche, par exemple, 10 € net de l’heure, le coût pour l’entreprise est de l’ordre de 20 €. Il est nécessaire de prendre en compte la réalité de la vie d’une entreprise du bâtiment. L’artisan et ses salariés ne passent pas 100% du temps à travailler sur le chantier. La durée du trajet entre les locaux de l’entreprise et le chantier représente souvent au moins 1 à 2 heures par jour, notamment dans une zone géographique comme la Métropole de Lyon. Ces heures sont rémunérées aux salariés, sans chiffre d’affaires en face. De ce fait, l’artisan est obligé, lorsqu’il fait son devis, de compter des heures de main d’œuvre à 30-40 €, hors frais généraux.

L’artisan utilise des matériels pour réaliser les travaux et mettre en œuvre les matériaux. Cela va du fourgon, pour le déplacement du personnel et l’acheminement des matériaux, à des matériels conséquents comme une grue ou un camion-grue pour un charpentier-couvreur ou un maçon, comme une minipelle pour un terrassier ou un paysagiste, comme un échafaudage pour un façadier, en passant par du petit outillage pour tous les artisans tels que les électriciens, les peintres, les plombiers, les carreleurs, les chapistes, les plaquistes, les cuisinistes et les menuisiers. Ces matériels sont loués, achetés ou en leasing. Le coût est donc nécessairement intégré dans le devis du chantier.

L’artisan achète chez ses fournisseurs les matériaux choisis par les clients. Il passe commande, va chercher les matériaux chez le fournisseur, les transporte sur chantier et les facture aux clients avec une petite marge pour rémunérer sa prestation.

Outre les frais directs d’un chantier, c’est-à-dire les coûts engendrés par la réalisation du chantier, à savoir principalement la main d’œuvre et les matériaux, l’artisan doit prendre en compte un certain de dépenses qui se définissent comme les frais généraux :

• Les locaux professionnels comme un atelier, un hangar, des bureaux ainsi que l’assurance afférente
• Le mobilier de bureaux et l’informatique
• L’assurance en responsabilité civile et décennale qui peut représenter parfois 6-7% du chiffre d’affaires sur certains corps d’état
• Le salaire du personnel qui n’est pas directement sur chantier comme le technico-commercial ou la secrétaire et qui sont parfois dans le cas d’un artisan, lui-même pour le commercial et son épouse pour le secrétariat
• Le coût d’un expert-comptable pour la tenue de la comptabilité et pour réaliser la gestion sociale et fiscale (production des fiches de paie, paiement des charges, suivi de la TVA, etc.)
• Les frais de communication tels que site internet, cartes de visite, plaquette de présentation de l’entreprise

Cette liste n’est pas exhaustive : il y a encore une multitude de petites et moyennes dépenses.

Ainsi, l’artisan prévoit dans son devis la possibilité, s’il fait le chantier, de régler une partie des frais généraux avec l’argent gagné grâce à la réalisation des travaux.

Hormis les auto-entrepreneurs qui sont dispensés de TVA à appliquer sur leur devis, les artisans, qui ont une structure juridique type Eurl, Sarl, SAS, doivent prendre en compte une TVA sur leur devis. La somme de TVA collectée, lorsque le client règle la facture, est due à l’Etat. La TVA peut être à 5.5% pour des travaux de rénovation énergétique, de 10% pour des travaux de rénovation et de 20% pour des travaux neufs. Quel que soit le taux de TVA appliqué, une chose est sûre, la TVA n’enrichit pas l’artisan, alors qu’il la collecte pour l’Etat et qu’il paye un expert-comptable pour calculer le montant à verser à l’Etat en calculant la différence entre la TVA collectée auprès des clients et la TVA à déduire, celle payée aux fournisseurs.

Le client a la possibilité de s’adresser à une entreprise générale ou à un contractant général. C’est une solution de facilité apparente : le client n’a qu’un interlocuteur et il a un prix global. Si le prix est satisfaisant, le client est dans son droit de choisir cette solution. Dans le détail, l’entreprise générale ou le contractant général sous-traite au minimum 70% et au maximum 100% des travaux à des entreprises que le client ne connait pas. Ces entreprises sont choisies par l’entreprise générale ou le contractant général principalement pour le niveau de prix qu’elles pratiquent. Ce sont souvent des auto-entrepreneurs. Souvent, le chantier se passe bien : les sous-traitants sont assurés pour les travaux qu’ils réalisent, travaillent correctement, respectent les délais, finissent les travaux et sont payées par l’entreprise générale ou le contractant général. Parfois, l’entreprise sous-traitante n’est pas payée ou payée avec retard par l’entreprise générale ou le contractant général et donc, elle est encline à suspendre ses travaux. Parfois, l’entreprise générale ou le contractant général fournit les matériaux et le sous-traitant procède à la pose. Lorsqu’il y a un problème, il est compliqué d’attribuer la responsabilité à l’un ou à l’autre. En attendant, c’est le client qui supporte les désagréments générés.

Autre formule à la mode pour les travaux chez les particuliers : le groupement amical d’artisans, par exemple, pour la rénovation d’une salle de bain. Un plombier, un carreleur, un électricien, un plaquiste-peintre qui se connaissent et ont l’habitude de faire des chantiers en commun, se recommandent les uns et les autres auprès des clients. Le plus volontaire gère les relations avec le client et coordonne le chantier avec ses « collègues ».

Souvent, le chantier se passe bien, les éventuels problèmes se règlent facilement entre les artisans et l’habitude de travailler ensemble est un avantage évident. Parfois, quelques années après, il y a un souci qui nécessite l’activation de l’assurance décennale des entreprises. Lors de la réunion d’expertise qui lance le processus de répartition des responsabilités de chacun, les experts mandatés par les assurances demandent qui a assuré le suivi de chantier et la coordination des travaux. Le client et les artisans se retournent d’un seul homme vers le plus volontaire qui a géré le chantier, en d’autres termes qui a fait de l’assistance à maitrise d’ouvrage, voire de la maîtrise d’œuvre. L’expert représentant son assurance explique alors au client que l’artisan n’est pas assuré pour exercer cette activité, que la cause essentielle du sinistre relève de cette coordination et que de ce fait, l’assurance ne pourra pas donner suite à la demande du client. Les autres experts d’assurance emboitent immédiatement le pas au premier expert et le client se trouve le bec dans l’eau, avec aucun recours possible. Il ne peut pas faire un recours à propos d’une prestation qu’il n’a pas payée et qu’il a confiée à un artisan dont ce n’est pas le métier et pour laquelle l’artisan n’est pas assuré.

Le prix payé n’est que la partie émergée de l’iceberg. La non-qualité engendre des levées de réserves et du service après-vente ; donc, elle coûte de l’argent aux artisans. Mais, elle coûte également de l’argent au client. Envoyer des courriers recommandés, activer sa protection juridique soi-disant gratuite, mais répercutée sur l’augmentation de tarif l’année suivante, décaler un déménagement, louer un gîte pour attendre la fin des travaux, tous ces aléas génèrent sous une forme ou une autre un surcoût pour le client, qui à un moment donné, excédé et fatigué, accepte des compromis où il laisse des plumes.

Le coût final est souvent le cout initial augmenté de 5 à 10%.

TRAVAUX ZEN vous propose des artisans connus, éprouvés, fiables, sérieux, avec autant de savoir-être que de savoir-faire. Dans 100% des cas, le prix final est égal au prix initial augmenté du coût des travaux supplémentaires demandés par le client et diminué des prix des travaux non réalisés à la demande du client. A aucun moment, l’artisan ne peut se prévaloir de travaux qu’il a omis et qui sont nécessaires. Lorsque TRAVAUX ZEN assure une prestation de courtage en travaux ou d’assistance à maîtrise d’ouvrage, les artisans sont responsables de leurs devis. De plus, TRAVAUX ZEN communique aux artisans lors de la visite du chantier le maximum d’éléments pour la production des devis. Lors de l’analyse des devis avant présentation au client, TRAVAUX ZEN vérifie que les devis correspondent aux besoins. Des artisans connaissant la règle du jeu, des artisans expérimentés et de bonne foi ainsi que le travail effectué par TRAVAUX ZEN conduisent à une maîtrise du prix.

Quant au délai de travaux, TRAVAUX ZEN prépare un planning de travaux au jour le jour pour chacun des artisans et fait valider à chacun ce planning. Le client est évidemment destinataire du planning et des comptes-rendus des réunions de chantier hebdomadaires sur lesquels sont consignées toutes les décisions et demandes du client, celles de TRAVAUX ZEN et les engagements des artisans. La qualité se résume à l’adage suivant : « Ecrire ce que l’on fait, faire ce que l’on écrit ». Cette phrase aurait pu être la maxime de TRAVAUX ZEN en lieu et place de « Facilitateur de travaux ».